La Pâte à papier: un marché stratégique pour La Rochelle
Quelques chiffres pour illustrer ce marché : la production mondiale de produits papetiers (pâte, papiers et cartons) s’élève à plus de 400 millions de tonnes.
La France produit environ 8,2 MT avec 90 usines / 13 500 salariés / 135 machines à papier.
Si le marché des papiers graphique est en baisse de façon générale, celui de l’emballage reprend doucement tandis que les papiers hygiène continuent de progresser avec de nouvelles capacités de production basées en France (+ 1,4%/an depuis 10 ans).
La production de pâte marchande mondiale (destinée à la vente et non à l’intégration directe sur machine) est de plus de 60 millions de tonnes, dont plus d’un tiers en Amérique du Sud.
En France nous consommons 3 MT de pâte vierge (non recyclée), dont 2 MT importées.
Un tiers des importations françaises transite par le Port de La Rochelle, près de 60 % des pâtes d’Amérique du Sud : Brésil, Chili et Uruguay depuis peu. On note depuis une dizaine d’années une corrélation claire entre l’augmentation des capacités de production en Amérique du Sud et celle des volumes déchargés à La Rochelle : +20% d’augmentation et ce chiffre continue de progresser, notamment depuis le Brésil et l’Uruguay.
Notre port présente l’avantage d’un fort tirant d’eau et de capacités d’accostage, de stockage, de manutention et redistribution favorables à ce marché.
Pourtant bien sûr il faut continuellement investir pour développer les flux et faire face à la concurrence portuaire européenne très active sur ce marché. C’est pourquoi un vaste programme d’investissements a débuté l’an dernier entre le GPMLR et Bolloré Ports pour convaincre tous les acteurs : armateurs, producteurs, réceptionnaires et attirer leurs volumes.
FLUX DE PATE A PAPIER source COPACEL