Archives auteur :Simon Aimar

Construit au milieu des années 1970, le « tube » métallique faisant la liaison entre les silos SICA Atlantique et le quai Lombard est devenu un élément emblématique du port de La Pallice. Cet élément de 3 mètres de diamètre abrite une bande transporteuse de 700 mètres de long, permettant d’alimenter en céréales les portiques de chargement de navires à la cadence nominale de 1000 tonnes/heure.

L’augmentation des débits de chargement est un facteur d’attractivité d’un silo portuaire, dans la mesure où il permet de réduire les durées d’escale et, partant, les frais d’immobilisation des navires, qui dépassent 15 000 euros par jour pour un Panamax. Pour gagner en compétitivité, SICA Atlantique a donc décidé, depuis plusieurs années, de moderniser ses installations de manutention, en engageant plusieurs phases de travaux :

Sur la campagne céréalière 2015/2016, la loi de l’offre et de la demande aura été dure pour les producteurs français. Du côté de l’offre, on note une collecte de céréales particulièrement volumineuse au niveau mondial, avec une origine France fortement concurrencée par les pays tiers, sur les qualités comme sur les prix, à la faveur d’un fret maritime à des taux historiquement bas. Ce contexte de marché a pesé sur les cours français, qui atteignent aujourd’hui des niveaux inférieurs à ceux des coûts de production. Au prix actuel, de nombreux agriculteurs préfèrent différer la commercialisation de leurs céréales en attendant une hypothétique inversion de tendance des cours.